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Le chemin de Cadoudal à Locoal-Mendon

Une jolie balade de trois kilomètres à découvrir dans la Ria d’Etel, sur la commune de Locoal-Mendon. Un chemin boisé, ponctué d’arbres remarquables, de panoramas sur la Ria, d’Histoire, de parcs à huîtres, d’ajoncs, de plages intimes. Bref, le cocktail parfait pour passer un bon moment !

Pour découvrir ce chemin, il faut vous rendre à Locoal-Mendon, et plus exactement, à Locoal, au bord de la Ria d’Etel. Vous devez suivre la direction de « La Forest ». Au bout de cette route, vous tomberez sur le parking. Le point de départ de la balade se situe ici. Trois kilomètres de déconnexion vous attendent, entre sous-bois, Histoire, mer, parc à huîtres, plages, ajoncs, bref le cocktail parfait pour une jolie balade au bord de la Ria.

L’Histoire

Je vous propose de démarrer cet article en posant le contexte historique. Pourquoi l’appelle-t-on le chemin de Cadoudal ? Et puis, qui est ce Cadoudal ?

Georges Cadoudal, né en 1771 à Auray et mort guillotiné en 1804 à Paris, était un général chouan, commandant de l’Armée catholique et royale du Morbihan. C’est à ce moment-là, qu’il prit ses quartiers sur la presqu’île de Locoal avec ses hommes. Ce lieu stratégique leur permettait de fuir rapidement leurs adversaires républicains, grâce aux méandres de la Ria, ses îles, ses criques, mais aussi grâce à l’accès aux villages alentours (Nostang ou Sainte-Hélène par exemple, situés de l’autre côté de la rive).

Maintenant que vous vous êtes incollables sur l’Histoire de ce chemin, c’est parti, en marche !

L’itinéraire

On arrive tout de suite sur un chemin large, boisé, et très mélodieux : le chant des oiseaux est omniprésent (le printemps y est sans doute pour quelque chose 😉), la balade commence bien ! Puis le chemin devient plus étroit, délimité par des murets en pierres. Des arbres remarquables ponctuent le parcours : ils ont sans nul doute vu passer Cadoudal et ses hommes.

Quelques mètres plus loin, ouvrez bien vos yeux. Sur un talus, on peut encore découvrir la cache de Cadoudal : des pierres montées en escaliers doivent attirer votre attention. Juste ici, à l’intérieur, se trouve un petit espace dans lequel on imagine les chouans, préparant une embuscade. Les lieux sont imprégnés de l’Histoire chouanne.

Le sentier débouche ensuite sur un beau panorama de la Ria. Une table d’orientation vous permettra de vous orienter dans la Ria. On découvre Saint-Cado, Sainte-Hélène, des îles… Et si vous y êtes à marée basse, vous pourrez voir l’étendue des parcs à huîtres.

On continue la marche, ponctuée de grands pins, d’ajoncs, de plages qui invitent à la pause contemplative, de parcs à huîtres. Puis, nous arrivons à la fin du parcours (et oui déjà !), les 3 kilomètres ont défilé sous nos pieds sans même qu’on s’en aperçoive. Un vrai délice. La prochaine fois, je tenterai la balade à marée haute afin de découvrir le panorama sous un autre visage.

Pour information, le parcours est très facile et ne présente aucune difficulté.

J’espère que cet itinéraire vous a plu, n’hésitez pas à partager, commenter, je me ferai un plaisir de vous lire !

Ken tuchant !

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Balade à Cléguérec – Le chemin de Croix du Breuil

Originaire de Pontivy, je n’ai jamais pris le temps de découvrir les forêts aux alentours de chez moi. C’est alors cet automne que je découvre un très beau site, enchanteur, mystérieux et vertigineux à quelques minutes de Pontivy, en forêt de Quénécan.

Originaire de Pontivy, je n’ai jamais pris le temps de découvrir les forêts aux alentours de chez moi. Mais il n’est jamais trop tard. C’est alors cet automne que je découvre un très beau site, enchanteur, mystérieux et vertigineux à quelques minutes de Pontivy, sur la commune de Cléguérec, en forêt de Quénécan. La balade que je vous propose est courte, 3 km aller-retour, accessible à tous, bien que les 1,5 kilomètres à l’aller ne se fassent qu’en montée.

Le départ se fait à Chapelle de la Madeleine, au lieu dit Bot-er-mohed, et se termine à la crête du Breuil située à 281m d’altitude. De là-haut, on culmine toute la campagne environnante. C’est beau, calme et reposant. Si la balade se nomme « chemin de Croix du Breuil« , c’est pour une bonne raison…Le parcours est jalonné de 14 monolithes, soit 14 stations représentants un chemin de Croix, jusqu’à l’arrivée au calvaire.

Une balade parfaite pour ce début d’automne. On s’imprègne des odeurs de la forêt, du sous-bois humide, de l’humus. On se pose en observateur silencieux. On écoute le chant des oiseaux, le craquement des feuilles mortes sous nos pas, le vent dans les arbres, les chutes vertigineuses des châtaignes. On se laisse surprendre par ces amas rocheux, se questionnant sur leur origine. On s’évade. On respire. Quel bien fou !

Et puisque des images valent mieux qu’un long discours, je vous laisse découvrir la balade en photos et vidéo !

De retour à la chapelle de la Madeleine, je vous suggère de vous rendre quelques mètres plus haut pour découvrir l’allée couverte de Bot-er-mohed, une sépulture néolithique, construite vers 3000-2500 ans avant notre ère. D’ici aussi, on profite d’un beau point de vue sur le bassin pontivyen.

Je vous partage aussi la vidéo réalisée lors de cette balade, j’espère qu’elle vous plaira. N’hésitez pas à partager, commenter, je me ferai un plaisir de vous lire !

NB : Pour information, la forêt de Quénécan est privée, et l’accès n’est autorisé, par convention entre le propriétaire et le conseil général, que dans la période allant du 1er mars au 30 septembre.

Ken tuchant !

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3 jours en roadtrip dans le Finistère

Durant le confinement, je m’étais constituée une liste de lieux à visiter par département breton. Le Finistère était celui où j’avais le plus de choses à découvrir. Alors j’ai profité de quelques jours de repos pour partir en roadtrip au nord de la Bretagne !

Afin de profiter de mes jours de congés lors du pont du 14 juillet, j’ai quitté Rennes, direction le Finistère. Durant le confinement, je m’étais constituée une liste de lieux à visiter par département breton. Le Finistère était celui où j’avais le plus de choses à découvrir. Alors j’ai pris la route afin d’y remédier et découvrir le nord de la Bretagne !

Deux semaines avant cette échappée, j’ai loué un van pendant quelques jours. Et forcément, j’ai pris goût à la liberté de pouvoir s’arrêter dormir où on veut et de se balader avec sa petite maison ambulante. Mais n’ayant pas de camion aménagé pour le moment, j’ai fait avec les moyens du bord ! Vous découvrirez à la fin de cet article comment j’ai voyagé durant ces 3 jours à travers le Finistère.

Que voir dans le Finistère ?

Le Finistère est un département très riche, il y a de nombreux sites à voir et visiter. En à peine 3 jours d’itinérance, je n’ai évidemment pas pu profiter de tous les paysages qu’offre le Finistère. Cependant, mon objectif était de visiter le Pays de Brest, faisable sur cette durée.

Quel parcours emprunter ?

J’avais en tout 5 jours de congés. J’ai donc divisé mon parcours en deux : quasiment 3 jours en itinérance dans le Finistère nord, puis 2 jours à Fouesnant afin de me poser et de profiter davantage de ce secteur. Cette deuxième partie fera l’objet d’un prochain article.

Avec Google Mymaps, j’ai retracé mon itinéraire. Pour chaque lieu, j’ai publié une photo afin de vous immerger davantage dans l’aventure finistérienne ! (Cliquez sur le petit bouton en haut à gauche de la carte pour faire apparaître la liste des lieux visités et pour voir les photos, cliquez dessus).

Mon itinéraire

Jour 1 : Audierne – Cléden Cap Sizun

Arrivée de Rennes un peu tardivement, ma première journée s’est transformée en petite demie-journée de découverte. J’ai démarré mon parcours par Audierne. Je me suis baladée dans les petites ruelles de la ville, il y a notamment la très jolie église Saint-Raymond à voir, puis j’ai continué la balade sur le chemin du halage, du port jusqu’à la passerelle des capucins qui mène au môle du Raoulic. La vue est magnifique, les couleurs incroyables. Juste en bas se trouve la plage des Capucins. Sable fin et eau cristalline, je vous avoue que la tentation d’y poser ma serviette et de profiter d’une bonne baignade était très forte, mais ma virée ne faisait que commencer. Alors j’ai continué la route vers la pointe de Lervily qui offre un joli point de vue vers le large. Si vous souhaitez vous baigner dans le coin, je vous suggère la plage de Trescadec.

À noter qu’au départ d’Audierne, il est possible de prendre le bateau pour se rendre à l’ile de Sein.

Je me suis ensuite dirigée vers Cléden-Cap Sizun, mon spot pour passer la première nuit. Je savais où j’allais puisque j’avais repéré l’endroit sur Google Satellite. C’était la première fois que je m’y rendais et je n’ai pas été déçue…Ce lieu est juste magique ! Et les couleurs changeantes du paysage au coucher du soleil rendaient ce lieu aussi sauvage qu’intime.

Si javais eu plus de temps (il se faisait déjà tard!), j’aurai aimé me rendre à la pointe du Raz et à la chapelle Saint-They de la pointe du Van. Ce sera pour une prochaine fois mais si vous passez par là, allez-y ! Ce sont vraiment des sites remarquables qui valent le détour.

Jour 2 : Cléden Cap Sizun à Plouarzel

Pour ce deuxième jour, cap sur le pays de Brest, l’objectif de ce séjour. En route, je m’arrête à la maison-phare de la Pointe du Millier située entre le Cap-Sizun et le pays de Douarnenez. En face se dessine la Presqu’île de Crozon. À l’image du Finistère, cet endroit est remarquable et me procure de bon matin une belle bouffée d’air frais. Je vous suggère également un passage au Moulin de Kériolet qui se situe tout près, entre mer et forêt. Vous y trouverez une vente de farine et de produits locaux.

Ville se trouvant sur ma route, je m’arrête à Douarnenez. Très honnêtement, pour y être passée plusieurs fois, Douarnenez n’est pas une ville que j’affectionne particulièrement ! Cependant, l’ambiance du marché du samedi matin, les petites ruelles du centre ville et la vue sur le port Rhu depuis le Grand Pont ont su me charmer.

Arrivée à Brest aux alentours de 12h, je me balade dans les rues commerçantes à Recouvrance et découvre la Tour Tanguy, une tour médiévale qui retrace l’histoire de Brest d’avant-guerre. Brest ayant terriblement souffert durant la guerre, c’est une ville peu charmante. Il y a une rue en particulier à visiter, mais que je n’ai pas faite, ne souhaitant pas m’attarder sur Brest. Il s’agit de la rue de Saint-Malo. C’est donc un lieu à noter dans votre itinéraire si vous visitez cette ville ! Pour les plus curieux, des visites guidées sont également possibles.

Bon, maintenant, direction la nature ! 😍

On continue l’échappée de ce deuxième jour en direction de Plouzané, afin de découvrir le très beau Phare du Petit Minou qui indique l’entrée dans la rade de Brest. Ici, se situe également le Fort du même nom qui date de 1700, bâtit à des fins militaires lors de la guerre contre les Anglais. En contrebas se trouve la plage du Petit Minou, réputée pour la pratique du surf. Je vous laisse juger par vous-même la beauté de ce lieu :

Je me rends ensuite au Fort de Bertheaume à Plougonvelin. Construit au 17ième siècle par Vauban, ce fort se tient sur un îlot rocheux à une trentaine de mètres du rivage. Il a été utilisé militairement jusqu’en 1944. Le Fort de Bertheaume est aujourd’hui devenu un parcours d’aventure : tyrolienne, ponts et parcours d’escalade ont pris possession du lieu. En marchant sur le sentier faisant face au Fort, on découvre une jolie plage qui invite au farniente.

Toujours à Plougonvelin mais quelques kilomètres plus loin, je me retrouve à la Pointe Saint-Mathieu. Le phare de 37 mètres de haut veille sur les ruines de l’ancienne abbaye datant du 6ième siècle. La légende raconte que des marchands ramenant le corps de l’apôtre Mathieu auraient miraculeusement survécus à un naufrage au large de cette pointe. C’est ainsi que ce lieu prit le nom de Saint-Mathieu et qu’une abbaye y fut construite à la mémoire du Saint et de ses reliques. À côté, la chapelle Notre-Dame-de-Grâce abrite un petit musée traitant de l’histoire de l’abbaye.

Que ce soit au Fort de Bertheaume ou à la Pointe Saint-Mathieu, je vous suggère de marcher le long du sentier des douaniers (GR34) afin de découvrir les lieux sous un autre point de vue.

Pour clôturer cette journée de découverte, je me dirige vers Le Conquet, l’un des principaux ports de pêche finistériens. Ici, il faut prendre le temps de se balader dans les ruelles, descendre les rues pentues et chargées d’histoire qui mènent au port, observer le balai des bateaux de pêche ou de plaisance, se laisser imprégner par l’ambiance du port, puis marcher le long de l’aber (avancée de mer dans les terres) qui se laisse découvrir à marée basse.

Bon à savoir : du Conquet, vous pouvez prendre le large et partir à la découverte des îles de Molène et d’Ouessant.

La balade continue en face de la ville, sur la presqu’île de Kermorvan. Elle offre un jolie point de vue sur Le Conquet, la mer d’Iroise et la magnifique plage des Blancs Sablons, longue de 2 kms, propice à la pratique d’activités nautiques.

La journée bien remplie, j’ai maintenant pour mission de trouver un spot pour dormir cette nuit. Je repère les lieux sur Maps, puis finis par tomber sur l’endroit idéal, presque par hasard ! Ce soir-là, je m’arrête à la pointe de Corsen, devant la plage, avec comme unique berceuse, le doux son des vagues.

Jour 3 : de Plouarzel aux dunes de Keremma

Après une courte nuit, je décolle du spot vers 9h. Je découvre la plage de Kerhornou, lieu que je choisis pour prendre mon petit-déjeuner, avant de me rendre au Menhir de Kerloas, érigé 5000 ans avant JC, sur la commune de Plouarzel. J’ai adoré cet endroit. Il s’agit là du plus haut monolithe d’Europe (voire du monde) encore en place. Et oui, ce géant de 150T mesure aujourd’hui 10 mètres de haut mais devait atteindre les 11-12 mètres avant d’être décapité par la foudre au 18ième siècle.

Puisqu’un menhir est souvent à l’origine de légendes, voici l’histoire qui se rapporte à ce lieu.
Vous remarquez sa petite bosse ? Il en a en fait 2, une de chaque côté. Plusieurs légendes se racontent. Le menhir serait l’un des principaux sites bretons de recueillement païen lié à la fertilité. Les deux bosses du menhir étaient autrefois l’objet d’un rite de fécondité. Les nouveaux mariés venaient nus se frotter le ventre contre les bosses du menhir, la femme d’un côté, le mari de l’autre. L’homme était ainsi certain d’avoir un garçon, la femme de gouverner son époux à sa guise et d’être la maîtresse absolue du logis. Il paraîtrait que le rite n’ait pas totalement disparu aujourd’hui…!

Prochaine étape : Lanildut. Ce village s’étale le long de l’Aber Ildut, l’un des trois abers bretons. Pays de la pierre et du goémon (mélange d’algues marines), Lanildut est le 1er port goémonier d’Europe. Et pour la petite histoire, le socle de l’obélisque de Louxor à Paris, les quais de Londres, du Havre, de Brest, sont construits avec du granit de l’ancienne carrière de l’Aber Ildut.

La route se poursuit vers Porspoder, où je m’arrête marcher devant l’île Melon. Si vous y passez à l’heure du repas, le restaurant « le Chenal » m’a semblé très sympa et atypique. Il s’agit d’un restaurant, librairie, galerie et salon de thé, le tout, vue sur mer ! J’étais presque déçue de ne pas avoir faim au moment de ma visite ! 😄

Après un stop aux dunes de Saint-Gonvel, j’ai pris la route touristique de Landunvez que je vous recommande vivement. Cette route est absolument magnifique ! Au carrefour de Penfoul, un profond aber constitue un spot apprécié des surfeurs et adeptes de paddle.

C’est à Kersaint que je commence à découvrir les eaux caraïbes du Finistère nord. L’eau est froide, mais incroyablement belle ! La preuve en image…

Ma prochaine destination est Portsall. C’est ici qu’en 1978 s’est échoué l’Amoco Cadiz, un pétrolier provoquant une gigantesque pollution qui reste toujours dans les mémoires aujourd’hui. Malgré tout, Portsall a su retrouver ses magnifiques couleurs et ses eaux cristallines.

Je suis ensuite passée par Saint-Pabu et l’Aber Benoit, avant de me rendre à l’Aber Wrac’h jusqu’à sa pointe, la plage de Kloukouri. Personnellement, après avoir vu les paysages précédents, ce n’est pas le secteur que j’ai préféré. Par contre, la suite m’a beaucoup plu…

Rendez-vous à Kerlouan, plus précisément à Meneham. Autant j’ai été très tranquille tout au long du séjour, mais à Meneham, c’était la foule ! Il faut dire que le lieu est pittoresque : un hameau de chaumières caché derrière d’énormes blocs de pierre, face à la mer, ça vaut le détour. Ancien village de paysans-pêcheurs-goémoniers, il a progressivement été déserté à partir de 1950. Blotti entre 2 énormes rochers, le corps de garde du 18ième siècle servait autrefois d’abri aux garde-côtes puis plus tard, aux douaniers.

Bien que touristique, ce lieu est vraiment à voir. C’est très beau, bien restauré et entretenu, et les plages alentours sont incroyables. D’ici, on peut rejoindre le phare de Pontusval via le GR34. Mais j’avoue, j’y suis allée en voiture..! 😄

Le Phare de Pontusval est situé sur la commune de Brignogan-Plages. L’édifice servait de relais entre le phare de l’île Vierge et le phare de l’ïle de Batz. Classé monument historique depuis 2011, il serait aujourd’hui le phare le plus photographié d’Europe ! Bon à savoir : le site étant privé, le phare ne se visite pas.

Pour conclure ce séjour, je me suis rendue aux Dunes de Keremma qui s’étendent sur plus de 6 kms. Modelées par les courants, la houle et le vent, ces formations sableuses se transforment au fil du temps. Des bancs de sables à perte de vue à marée basse, une flore riche, des chemins de randonnées…ce paysage est surprenant ! Pour en savoir plus, il est possible de visiter la Maison des Dunes de Keremma.

Mon logement pour ces 3 jours dans le Finistère

Comme promis, il est maintenant temps que je vous explique comment je me suis organisée pour dormir durant ce petit périple.
Je vous le disais au début de cet article, louer un van quelques semaines auparavant m’a donné goût à cet esprit de liberté, de pouvoir se poser (presque) où on veut, d’être dans la nature, de vivre l’aventure. Mais n’étant pas propriétaire d’un camion aménagé, il m’a fallu trouver une autre solution ! Grâce à mon père bricoleur, j’ai pu aménager ma voiture, une fiat bravo. L’aménagement était très simple, mais amplement suffisant. Mon père m’a fabriqué un lit sur-mesure très confortable, que je pouvais déplier et ranger facilement. Avec mes 1m74, je pouvais dormir les jambes tendues sans toucher la porte du coffre, ce qui est plutôt un luxe lorsqu’on dort dans une voiture !! Pour ceux que ça intéresse, j’ai écrit un article détaillé sur l’aménagement de ma voiture. Sachez qu’avec presque rien, on peut faire presque tout ! 😃

Conclusion

C’est la fin de ce roadtrip de 3 petits jours sur les Terres Finistériennes. J’espère que ce parcours vous a plu et qu’il vous a donné envie d’aller explorer ces paysages.Pour moi, il s’agissait d’une vraie découverte puisque je n’avais jamais mis les pieds au-dessus de Brest. Je suis donc ravie d’avoir réalisé cette échappée, d’autant plus que j’ai eu de la chance d’avoir du beau temps tout au long du séjour.

Je ne pourrai pas dire ce que j’ai le plus ou le moins aimé, ayant trouvé toute la côte très belle. Juste une petite déception sur l’Aber Benoît et l’Aber Wrac’h, mais pour le reste, je me suis régalée. Concernant le temps à prévoir sur place pour découvrir le Finistère nord, j’ai personnellement passé 2 journées entières à circuler. Mais si vous souhaitez vous attarder sur une plage, visiter un musée ou autre, je vous suggère de prévoir 3 jours. Alors, c’est pour quand votre échappée dans le Finistère ?!

Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à commenter, partager votre expérience ou poser vos questions, je serai ravie de vous lire et de vous répondre!
Ken tuchant !

Rando à Tréhorenteuc – Forêt de Brocéliande

Dans cet article, je vous propose de me suivre le temps d’une petite randonnée de 6 kilomètres dans la forêt de Brocéliande, au départ de Tréhorenteuc.

Dans cet article, je vous propose de me suivre le temps d’une petite randonnée de 6 kilomètres dans la forêt de Brocéliande. Comme souvent, j’ai utilisé l’application Visorando. Elle permet de trouver facilement des randonnées (à VTT, à pieds, cheval…) avec des informations très complètes concernant les parcours. Pour cette sortie, vous retrouverez toutes les indications en suivant ce lien : Brocéliande, une forêt légendaire.

La randonnée que j’ai choisie se fait au départ de Tréhorenteuc dans le Morbihan. Un parcours en forêt, avec des étangs, des légendes, de beaux points de vue, des menhirs, l’odeur des sous-bois humides…Un bon programme pour cette jolie randonnée matinale !

L’Arbre d’Or est l’œuvre du sculpteur François Davin, créée en 1991. Après un grave incendie qui a ravagé une bonne partie de la forêt (400 ha de landes) en 1990, cet arbre est extrait du Val sans Retour pour être installé près de l’étang du miroir aux fées, entouré de 5 chênes calcinés. 5000 feuilles d’Or recouvrent ce châtaigner. Il symbolise la renaissance après la mort, mais aussi le caractère précieux et fragile de la forêt. 

J’espère que ce parcours vous a plu ! Par contre, pour votre information, sachez que la forêt est normalement inaccessible en période de chasse, du mois de septembre à mars. Alors prenez garde, ne vous mettez pas en danger 😉

Ken tuchant !

Comment j’ai aménagé ma voiture pour partir en roadtrip !

Dans mon précédent article, je vous expliquais brièvement comment je m’étais organisée pour dormir durant mon roadtrip dans le Finistère. Aujourd’hui, je vous explique tout ça plus en détail !

Dans mon précédent article, 3 jours en roadtrip dans le Finistère, je vous expliquais brièvement comment je m’étais organisée pour dormir durant ce petit périple. Aujourd’hui, je vous explique tout ça de façon plus détaillée !

Quelques semaines avant de partir en échappée dans le Finistère, j’avais loué un van aménagé. Bien-sûr, comme beaucoup, j’ai apprécié la liberté de pouvoir se poser (presque) où on veut, d’être dans la nature, de vivre l’aventure. Mais n’ayant pas de camion aménagé, il m’a fallu trouver une autre solution pour réaliser ce roadtrip ! Vous allez voir qu’avec presque rien, on peut faire presque tout 😉

✔ Le lit

Grâce à mon père bricoleur, j’ai pu aménager ma voiture, une fiat bravo. L’aménagement était simple, mais amplement suffisant. Mon père m’a fabriqué un lit sur-mesure très confortable, que je pouvais déplier et ranger facilement. Pour mettre le système en place, je n’avais qu’à avancer le siège passager, plier un siège arrière et c’est tout. J’avais une bonne longueur utilisable, donc avec mes 1m74, je pouvais dormir les jambes tendues sans toucher la porte du coffre, ce qui est plutôt un luxe lorsqu’on dort dans une voiture !

✔ La cuisine

Côté cuisine, j’ai récupéré un vieux meuble de caravane qui traînait dans le garage. Il m’a servi de rangement et de support de cuisson : sur le dessus, j’y ai installé un réchaud, et l’intérieur me permettait de ranger nourriture, casserole, passoire et autres ustensiles de cuisine, ainsi que la bouteille de gaz. Afin d’être installée confortablement, j’ai acheté une chaise et une table pliantes chez Décathlon.

✔ Les pare-soleils

Pour me cacher et me protéger de la lumière, j’ai acheté plusieurs pare-soleils dans lesquels on a découpé à la dimension de chaque fenêtre. On avait rajouté 2 ventouses par occultant, mais finalement, ça tenait déjà bien tout seul. Le système s’est montré très efficace puisque je n’ai vraiment pas été dérangée par la lumière du petit matin.

✔ L’eau et l’hygiène

Pour l’eau, j’avais prévu un bidon de 20 L mais pour un si court séjour, 10 L m’auraient largement suffi. Cette eau me servait principalement pour la vaisselle et me rincer. D’ailleurs, si vous vous posez la question, sachez que je n’avais pas prévu de douche ! On trouve facilement des douches solaires et à pompe en magasin ou sur internet mais je me suis organisée autrement. Finalement, je n’ai passé qu’une journée sans douche, ce qui est tout à fait surmontable ! Et pour les toilettes, et bien…c’était dans la nature (en faisant attention à bien respecter les lieux, évidemment).

Vous avez maintenant toutes infos concernant l’aménagement de ma voiture ! C’est simple, mais efficace et suffisant. D’autant plus que ce style d’aménagement est à la portée de tous, à qui souhaite partir à l’aventure quelques jours. Vous n’avez donc plus d’excuses pour passer à l’action 😉.

Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à commenter, partager, poser vos questions, parler de votre expérience… Je serai ravie de vous lire !

Ken tuchant ! ✌🏻

Envie de découvrir les spots que j’ai adorés dans le Finistère Nord ? Rendez-vous ici !

Top 10 des activités à découvrir en bord de mer

Je vous propose dans cet article quelques façons de découvrir notre littoral par le biais d’activités sportives, gustatives, sous-marines et maritimes.

Pêcher, plonger, ramer, surfer, bronzer, randonner, pédaler, nager, manger, s’émerveiller, observer…Il y a tant de choses à découvrir le long de nos côtes bretonnes ! Aussi varié que les terres, le paysage maritime de la Bretagne est magique. Le décor change au fil des saisons, des marées et de la météo. Il peut se montrer chaleureux et lumineux sous un soleil d’été, puis mystérieux et rude sous un ciel pluvieux. Mais sa beauté reste intacte.

Je vous propose dans cet article de découvrir notre littoral breton par le biais d’activités sportives, gustatives, sous-marines et maritimes ! Un chouette programme vous attend.

1. Découvrir le littoral breton à vélo

Partez à la découverte de la Bretagne et de son littoral à votre rythme, en totale liberté et baigné dans un écrin de nature. Pédalez du Mont-Saint-Michel au Pays des Abers, explorez la baie d’Audierne, le Pays Bigouden, la Presqu’île de Quiberon ou encore, sillonnez le très charmant Golfe du Morbihan. Après une bonne journée à vélo, je vous propose de terminer la balade par baignade iodée revigorante. De belles échappées à découvrir !

Pour plus d’informations :
Préparer son séjour à vélo
Idées d’itinéraires

Erquy – Crédit photo : Pierre Torset

2. S’initier au surf et apprécier les sensations

La Bretagne, première région maritime de France, dispose de nombreux spots de surf. Et pour cause, sa côte découpée et son exposition aux houles lui confèrent de véritables atouts pour la pratique du surf. Certains spots sont très connus et facilement accessibles comme La Torche, La Palue, Quiberon ou encore Guidel. D’autres sont plus confidentiels et secrètement gardés ! Surfeur/se confirmé(e) ou débutant(e), les spots de surf bretons sont d’une diversité telle qu’ils permettent de satisfaire tous types de niveaux. Alors, on se met à l’eau?

Pour plus d’informations :
Bzh écume
Où débuter le surf ?

Quiberon – Crédit photo : Gaëlle Le Boulicaut

3. Faire travailler tous les muscles de son corps au longe-côte

Le longe-côte est une activité née sur le littoral du Nord de la France en 2005. Cette marche se pratique avec une hauteur d’eau située aux genoux, ou plus généralement entre le nombril et les aisselles. Cette activité présente de nombreux atouts. Physiquement, elle agit sur le système musculaire, articulaire, circulatoire, cardiaque ou encore respiratoire. Pratiquée en bord de mer, le longe-côte est une activité idéale pour relâcher les tensions, se relaxer et surtout, s’oxygéner. D’autant plus que les embruns, l’eau de mer et l’iode sont excellents pour l’organisme. Une activité vivifiante et tonifiante, dans un cadre nature, à la mer, tout en partageant le plaisir de se retrouver dans une ambiance conviviale : que demander de plus ?

Pour plus d’informations :
Associations longe-côte
Longe-côte en Bretagne

Crédit photo : Alexandre Lamoureux

4. Découvrir l’ostréiculture et déguster des huîtres les pieds dans l’eau

Envie de vous immerger dans le milieu ostréicole ? En Bretagne, plusieurs parcs à huîtres vous ouvrent leurs portes pour vous faire découvrir leur métier qu’ils exercent avec passion. À la suite de cette visite, la perle du littoral n’aura plus de secrets pour vous ! Pour conclure cette immersion, passez à la dégustation. Au choix : dans le parc ou sur une terrasse d’un bar à huîtres. Alors, que choisissez-vous ? 😀

Pour plus d’informations :
Office de Tourisme de Bretagne

Baden – Crédit photo : Simon Bourcier
Crédit photo : Maison Quintin, La perle de Quéhan

5. Naviguer sur un vieux gréement dans le Golfe du Morbihan

Et si on prenait la mer pour admirer la côte d’un autre point de vue ? Et encore mieux. Tentons l’expérience sur un vieux gréement, ces voiliers traditionnels remplis d’histoire. Ces bateaux constituent un patrimoine exceptionnel. D’ailleurs, si vous en avez l’occasion, ne manquez pas les différentes fêtes maritimes bretonnes qui mettent à l’honneur ces vieux gréements (semaine du Golfe, Fêtes Maritimes de Brest…). Dundee, langoustier, coquillier… Il ne vous reste plus qu’à choisir et c’est parti. Larguez les amarres, hissez les voiles, remontez l’ancre, et laissez vous transporter et enivrer par l’air marin !

Golfe du Morbihan, Séné – Crédit photo : Ronan Gladu

6. Marcher le long du sentier des douaniers, le GR34

Élu GR préféré des français en 2018, le GR 34 relie le Mont-Saint-Michel à Saint-Nazaire, sur plus de 2 000 kilomètres. Le sentier des douaniers traverse différentes côtes et pays : la côte d’émeraude, la côte de Granit Rose, le pays des Abers, la presqu’ile de Crozon, le pays Bigouden, le Golfe du Morbihan… Parcourir le GR34 est une excellente façon de découvrir les côtes bretonnes, jusque dans ses recoins les plus intimes. Que vous partiez pour quelques heures, à la journée ou sur plusieurs jours en itinérances, une chose est sûre : vous ne serez pas déçu !

Pour plus d’informations :
Du Cap Fréhel à Erquy (article du blog)
Randonner sur le GR 34 (FFR)

Crédit photo : Emmanuel Berthier

7. Découvrir les fonds marins bretons en plongée sous-marine

De la plongée sous-marine en Bretagne ? Et bien oui ! La Bretagne, bordée par la Manche et l’Océan Atlantique, regorge de richesses sous-marines à découvrir et possède une grande variété de plongée. Au large des côtes bretonnes, on recense de nombreuses épaves (environ 400), témoins de l’activité maritime de la Bretagne : des bateaux de la Compagnies des Indes, aux sous-marins de la deuxième Guerre Mondiale. Amateur d’histoire ou amoureux de la nature, les eaux bretonnes sont prêtes à vous surprendre. Peut-être aurez-vous la chance de tomber nez à nez avec un phoque, un dauphin, ou bien même…un requin pèlerin ?!

Crédit photo : Pierre Torset

8. Aller à la rencontre de la faune dans une réserve ornithologique

Pour cette balade, tenez bien vos jumelles et observez ! La Bretagne compte plusieurs réserves ornithologiques, pour le plus grand bonheur des oiseaux, mais aussi des observateurs : le Cap Sizun, la baie de Saint-Brieuc, Ouessant, l’archipel des Sept-îles, ou encore les marais de Séné dans le Golfe du Morbihan. Sur le littoral ou dans les réserves naturelles protégées, vous pourrez apercevoir échasse blanche, cormoran huppé, faucon pèlerin, fou de bassan, goéland argenté… Restez discret et appréciez le spectacle !

Pour plus d’informations :
Où observer les oiseaux en Bretagne
Observer les oiseaux dans le Morbihan

Crédit photo : Marc Schaffner

9. Découvrir l’archipel de Bréhat en kayak

Les côtes bretonnes constituent un fabuleux terrain d’exploration et de navigation. Le kayak en mer permet de se déplacer silencieusement, au plus près de l’eau, d’accéder à des plages secrètes, des grottes et de rencontrer la faune locale, tout en respectant l’environnement. Cette activité à la fois sportive et apaisante induit une totale déconnexion avec le quotidien et une agréable reconnexion avec la nature. On prend goût à la liberté, à l’observation ainsi qu’à la douce sensation de glisser sur l’eau, au rythme des pagaies.

Pour plus d’informations :
Randonnées en kayak

Plage de Roc’h Hir, Ploubazlanec – Crédit photo : Yannick Le Gal

10. Admirer le spectacle des grandes marées et s’initier à la pêche à pieds

En Bretagne, tous les jours la mer se retire, puis 6 heures plus tard elle revient. C’est le phénomène des marées. Suivant les coefficients, elles sont plus ou moins importantes, mais au-delà de 100, on parle de grande marée. À marée haute, le spectacle est impressionnant. La mer se déchaîne et exprime sa force en beauté.
À marée basse, profitez-en pour découvrir la pêche à pieds dans l’estran. Un vrai régal pour les amateurs de coquillages et crustacés. Important à savoir : quelques règles de bonnes conduites ont été mises en place afin de préserver cet environnement fragile. Après avoir pris connaissance des gestes responsables à adopter, enfilez votre paire de bottes, emportez une épuisette, un sceau ainsi qu’une petite pelle et vous voilà prêt à découvrir les petits plaisirs du littoral breton !

Pour plus d’informations :
Calendrier des grandes marées 2020
Guide de bonnes pratiques de la pêche à pieds

Saint-Malo – Crédit photo : Yannick Le Gal

Alors, quelle activité choisissez-vous ? Si vous avez des difficultés à vous décider, pas d’inquiétudes, vous pouvez toutes les tester ! 😉

J’espère que ce top 10 des activités à découvrir en bord de mer vous a plu, n’hésitez pas à partager et commenter. Je serais ravie de lire vos conseils, retours d’expériences ou de répondre à vos questions ! Ken tuchant !

Vous souhaitez découvrir la Bretagne intérieure ? Alors mon dernier article devrait vous plaire !

Top 10 des activités à découvrir en Bretagne intérieure

La Bretagne intérieure, terre bucolique et pleine de mystères, est propice aux activités de pleine nature. Voici quelques idées pour découvrir notre jolie Bretagne remplie de charme et d’histoire.

En Bretagne, on a la mer, mais pas que ! La Bretagne intérieure, terre bucolique et pleine de mystères, est propice aux activités de pleine nature. Randonnée pédestre, vélo, paddle, équitation, balade contée, découverte du patrimoine, canaux….Il y a une multitude de lieux et d’activités à découvrir.

Voici quelques idées pour découvrir notre jolie Bretagne remplie de charme et d’histoire, au plus proche de la nature.

1. Parcourir la Rance à vélo, de Rennes à Saint-Malo

Cette balade s’étend sur environ 110 km. Sur le parcours, vous pourrez découvrir 3 jolies villes (Rennes, Dinan et Saint-Malo) ainsi que la Bretagne intérieure verdoyante. Si vous souhaitez allonger l’itinéraire, c’est tout à fait possible. Ce parcours fait parti de la Voie 2 Bretagne à vélo, qui rejoint Redon à la cité corsaire de Saint-Malo. À vos guidons !

Pour plus d’informations :
Trajet Saint-Malo Redon via Rennes

Saint-Samson-sur-Rance – Crédit photo : Emmanuel Berthier

2. S’imprégner des légendes et mythes bretons lors d’une balade contée en forêt de Brocéliande

Le Val sans retour, l’église du Graal, l’arbre d’Or, le tombeau de Merlin, la Fontaine de Barenton, l’étang du Miroir aux Fées… Ça fait rêver non ? Laissez vous guider par votre conteur sur les sentiers de la forêt de Brocéliande, le long des ruisseaux, à pieds, à vélo, en calèche : à vous de choisir ! Mais attention, vous serez accompagné des esprits de la forêt, des fées et des korrigans. Alors ouvrez bien les yeux et éveillez vous à l’enchantement de la forêt !!

Pour plus d’informations :
Office de Tourisme de Bretagne
Tourisme Brocéliande
Vacances à Brocéliande

Lac du Trémelin – Crédit photo : Donatienne Guillaudeau
Crédit photo : Emmanuel Berthier

3. Randonner sur l’un des GR

Les GR bretons s’étendent sur près de 6000 kms. Il y a donc de quoi découvrir ! L’avantage des sentiers bretons est qu’ils sont accessibles à tout type de marcheur, du débutant au plus aguerri. Les parcours traversent des paysages très variés : villes et villages, forêts, lacs, champs et plaines, petites cités de caractère, landes, canaux, mer… Il y en a pour tous les goûts !

Voici les différents GR que vous pouvez retrouver en Bretagne :
GR34 : le sentier des douniers, du Mont Saint Michel à Saint-Nazaire (élu GR préféré des français en 2018)
GR37 : du Mont Saint Michel à la Presqu’île de Crozon, en passant par Brocéliande et les Monts d’Arrée
GR38 : de Redon à Douarnenez
GR39 : du Mont Saint Michel à Guérande, via Rennes
GR Pays : traversée de différents Pays, Malouin, Bigouden, Vannes-Lanvaux, Iroise….(balisage jaune et rouge, ces GR sont destinés à valoriser une région par sa culture, son patrimoine ou ses paysages)

Il ne vous reste plus qu’à enfiler de bonnes chaussures !

Pour plus d’informations :
Carte des GR en Bretagne

Crédit photo : L’oeil de Paco

4. Se laisser bercer par la douceur du Blavet à bord d’un cahotier

Le cahotier, vous connaissez ? Il s’agit d’un bateau historique des canaux de Bretagne, une péniche à fond plat qui servait autrefois à transporter les pierres de carrières le long de la Vilaine.

Où trouver ce cahotier ? À la maison éclusière de Saint-Nicolas-des-Eaux à Pluméliau. Véritable maison sur l’eau, ce bateau rénové possède toutes les commodités nécessaires, et même un poêle à bois pour se réchauffer lors des froides soirées d’hiver ! Le bateau se loue à la nuitée, au week-end ou pour la semaine. Bateau sans permis, il est possible de naviguer le long du Blavet en pleine liberté ! Au cours de la navigation, vous longez le haras et les Forges d’Hennebont, les écluses de Kerponner, Saint-Gérand, Saint-Gonnery, la chapelle du Gohazé à Saint-Thuriau, et le village de l’An Mil à Melrand. Et c’est possible, même sans avoir le pied marin !

Pour plus d’information :
Aventure Fluviale

Le cahotier de Saint-Nicolas-des-Eaux – Crédit photo : Emmanuel Berthier

5. Faire l’ascension du Mont Saint-Michel-de-Brasparts et profiter d’une vue à 360°

Le mont Saint-Michel de Brasparts est l’un des sommets de la chaîne des Monts d’Arrée, culminant à 380 mètres. Cependant, le sommet le plus haut de Bretagne est détenu par Le Roc’h ruz qui culmine à 385 mètres.

En haut du mont Saint-Michel-de-Brasparts se dresse la chapelle Saint-Michel. Avant sa construction au 17ième siècle, cet endroit fut un lieu de culte druidique, dédié au Dieu celte Belenos, dieu du soleil.

Ce point culminant offre une vue à 360° sur la nature environnante. Les jours de beau temps, on peut apercevoir au loin la baie de Morlaix. La vallée est revêtue d’immenses étendues de landes, associées aux tourbières, marais, lacs et crêtes rocheuses, que l’on nomme le Yeun Elez. Il s’agit d’une ancienne zone de marécage qui abriterait un marais sans fond, le Youdig, l’une des portes de l’Enfer. C’est ici que l’on venait rejeter en enfer les âmes mauvaises qui hantaient les vivants, selon les légendes bretonnes. Quoiqu’il en soit, le paysage est incroyable, quasi-lunaire. On imagine rarement la possibilité de trouver ce type de panorama quand on pense à la Bretagne. Et pourtant, le spectacle vaut vraiment le détour !

Pour plus d’informations :
Monts d’Arrée Tourisme
Randonnée dans les Monts d’Arrée

La Chapelle Saint-Michel – Crédit photo : Emmanuel Berthier

6. Bouger la Roche Tremblante de 137 tonnes et descendre dans la Grotte du Diable

Direction le Huelgoat (le bois-d’en-haut en breton), commune nichée au cœur des Monts d’Arrée et du Parc naturel régional d’Armorique, dans le Finistère. Berceau de légendes et de mystères (comme beaucoup d’endroits en Bretagne, vous l’aurez compris !!), la forêt du Huelgoat est connue pour ses incroyables amas de chaos rocheux entre lesquels se glisse la rivière d’Argent.

La Roche Tremblante, pourquoi la nomme-t-on ainsi ? Cette immense pierre de plus de 100 tonnes, 7 mètres de long et 3 mètres de hauteur, oscille légèrement par une simple pression. Même un enfant peut y parvenir. Encore faut-il trouver comment se placer et à quel endroit appuyer ! Avec un peu de patience et à tatillon, vous relèverez le défi !

Ensuite, je vous suggère une petite balade dans la forêt où, chemin faisant, vous trouverez de nombreux sites de légendes :
le camp d’Artus : ici se cacherait le trésor de Merlin l’Enchanteur
la grotte d’Artus : lieu où auraient dormi les chevaliers de la Table Ronde
la Mare aux Fées : c’est près de cette mare que les druides pratiquaient leurs rituels au Vième siècle, alors qu’ils se réfugiaient dans le forêt pour échapper aux persécutions chrétiennes.
– et aussi le Ménage de la Vierge, la Grotte du Diable, la Mare aux Sangliers ou encore le gouffre et sa jolie cascade

Pour plus d’informations :
Tourisme Finistère
Monts d’Arrée Tourisme

La Roche Tremblante – Crédit photo : Emmanuel Berthier
Les chaos rocheux du Huelgoat – Crédit photo : Emmanuel Berthier

7. Parcourir la vélodyssée de Josselin à Redon en passant par Malestroit

Ce parcours est idéal pour découvrir tranquillement de belles cités de caractère telles que Josselin et Malestroit, tout en longeant le canal de Nantes à Brest. Faites une pause pour visiter les ruelles de Josselin et son superbe château. À Malestroit, surnommée la perle de l’Oust, marchez dans ses ruelles pavées et observez les maisons à pans de bois.

Entre Peillac et Redon, n’hésitez pas à faire un petit détour par La Gacilly. De juin à fin septembre, ce charmant village habille ses murs et jardins en galerie photographique, et ce, depuis 2003. La Gacilly est devenue le siège du plus grand festival photo de plein air en France. Un rendez-vous à ne pas manquer ! Profitez-en pour vous promener dans les jolies petites rues piétonnes, découvrir les boutiques des artisans, et flâner dans le Jardin Botanique d’Yves Rocher. Un joli programme !

Le parcours : Josselin – Peillac, 46 kms ; Peillac – Redon, 18 kms

Pour plus d’informations :
Office de Tourisme

Le château de Josselin – Crédit photo : Emmanuel Berthier
Malestroit – Crédit photo : Emmanuel Berthier

8. Randonner à cheval dans les forêts bretonnes

Quel meilleur compagnon que le cheval pour découvrir la Bretagne intérieure ? Laissez vous bercer par le rythme de ses sabots foulant la terre humide du sous-bois, sa respiration, son allure. Si vous souhaitez randonner à cheval, je vous suggère de faire appel à un centre comme celui-ci, qui respecte les besoins de l’animal : chevaux montés sans mors, qui vivent pieds nus en troupeau, dans un lieu de liberté. Une approche éthologique qui me tient particulièrement à cœur. Alors, c’est parti pour de belles chevauchées ?

Pour plus d’informations :
Circuits de randonnée équestre

Saint-Thégonnec – Crédit photo : Simon Bourcier

9. S’initier à l’escalade sur l’Île aux Pies

Classé grand site naturel, le site de l’Île aux Pies s’étend en un chapelet d’îles au confluent du canal de Nantes à Brest et de l’Oust. Falaises, marais, landes et forêts se rencontrent pour former un paysage unique. À la limite entre le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, l’île aux Pies offre la possibilité de pratiquer différentes activités, sur l’eau, les sentiers, ou la roche, avec notamment l’escalade. Celle-ci se pratique du côté de Saint-Vincent-sur-Oust, l’un des sites d’escalade les plus réputés de Bretagne. Novices ou experts, ces parcours sont adaptés à chacun, sous la supervision d’un moniteur. D’autres activités sont proposées pour toute la famille, telles que l’accrobranche, le tir à l’arc, le canoë-kayak, la tyrolienne, le stand-up paddle… De quoi ravir petits et grands !

Pour plus d’informations :
L’Île aux Pies
Activités à l’Île aux Pies

L’ile aux Pies – Crédit photo : Franck Hamel

10. Se rendre au Saut du Chevreuil dans la petite Suisse bretonne

Mais où se situe cette petite Suisse bretonne d’après vous ? La forêt de Quénécan, ça vous dit quelque chose ?

La forêt de Quénécan est une forêt qui se situe dans le Morbihan et les Côtes d’Armor, simplement séparés par le petit ruisseau des Forges. Ici, c’est une vraie bouffée d’oxygène, de pleine nature. La faune et la flore y sont riches. Au fil des saisons, les paysages se transforment, se muent. En vous promenant dans la forêt, après avoir enjambé quelques petits cours d’eau, vous arriverez au Saut du Chevreuil, point culminant de la forêt, à 283 mètres. Je vous suggère de continuer la balade jusqu’aux Forges des Salles, ancien village sidérurgique, ainsi que l’abbaye de Bon Repos, construite au 12ième siècle puis tombée en ruines. Aujourd’hui, elle accueille de nombreuses expositions d’art contemporain. Sans oublier le lac de Guerlédan, le plus grand lac (artificiel) de Bretagne. C’est un secteur à ne pas manquer !

Pour plus d’informations :
Les Forges et la forêt
Spectacle son et lumière à l’abbaye

Lac de Guerlédan – Crédit photo : Emmanuel Berthier
Abbaye cistercienne de Bon Repos – Crédit photo : Simon Bourcier

J’espère que ce top 10 des activités en pleine nature à découvrir en Bretagne vous a plu, n’hésitez pas à partager et commenter. Je serais ravie de lire vos conseils, retours d’expérience ou de répondre à vos questions ! Ken tuchant !

Cap Fréhel et Fort-la-Latte

Partons à la découverte de grands espaces, sur la côte nord de la Bretagne, dans les Côtes d’Armor : le Cap Fréhel et Fort-la-Latte !

Crédit photo : Berthier Emmanuel

Partons à la découverte de grands espaces, sur la côte nord de la Bretagne, dans les Côtes d’Armor.

Le Cap Fréhel
Classé Grand site de France et site incontournable de la Bretagne, le Cap Fréhel est un ensemble de falaises de grès rose, dominant la mer à plus de 70 mètres de hauteur. Une vraie muraille, face à la mer. La vue est exceptionnelle. Lorsque les conditions météorologiques le permettent, vous pouvez profiter d’un panorama qui s’étend du Cotentin jusqu’à Paimpol.

Sur le Grand Site Cap d’Erquy – Cap Fréhel, classé site Natura 2000, s’étend 600 Ha de landes, parmi les plus vastes d’Europe. La flore est riche et protégée. Le Cap Fréhel accueille également une réserve ornithologique, deuxième des Côtes d’Amor, pour le plus grand bonheur de la faune locale. On peut y observer des centaines d’oiseaux (cormoran huppé, goëland argenté, pingouin torda…). À vos jumelles!

Le phare, construit en 1950, culmine à 103 mètres de hauteur. Il s’agit d’un des 5 phares les plus puissants de France. Sa lanterne porte jusqu’à 53 kms ! Si le cœur vous en dit, vous pouvez gravir les 145 marches pour bénéficier d’un point de vue sur la lande, le Fort-la-latte et la rade de Saint-Malo.

Le Fort-la-Latte
Du Cap Fréhel, vous pouvez vous rendre au Fort-la-Latte, aujourd’hui classé Monument Historique (privé). En empruntant le GR 34, comptez 4,5 kms, soit 1h10 de marche environ.
Ce Fort, également nommé Château de la Roche Goyon, se visite toute l’année. Depuis 1931, le Fort-la-Latte est restauré et entretenu par la famille Joüon des Longrais. Il sert régulièrement de décor pour le tournage de films, comme Les Trois Mousquetaires, Les Vikings (avec Kirk Douglas), les Chouans (avec Sophie Marceau et Lambert Wilson) et bien d’autres.

Crédit photo : Lecuillier Guillaume

Le Fort-la-Latte domine à la fois la baie de la Fresnaye, qui s’étend du Cap Fréhel à Saint-Cast-le-Guildo, mais également la baie de Saint-Malo. Il bénéficie ainsi d’un emplacement stratégique, et profite d’une vue dégagée sur la Manche et la Côte d’Émeraude.

Je vous partage cette vidéo réalisée par Guillaume Le Chanu, qui illustre parfaitement ces deux sites. Bon visionnage !

Et si vous souhaitez prolonger la balade, alors suivez-moi sur le sentier des douaniers, du Cap Fréhel à Erquy.

En savoir plus :
> Fort-la-latte
> Cap Fréhel